lundi 6 février 2012

I

http://weheartit.com/entry/20688995

Il y avait l’été qui se cachait sous son chapeau de poil, les cils roussis.
Elle brûlait les modes d’emploi et envoyait des S.O.S.
Il y avait la terre gelée en dessous.
Elle s'écrasait et patientait, comme un cendrier dans un verre.
Il y avait les voitures jalouses.
Elles couraient et peignaient des tableaux rouges en criant.
Il y avait le vent.
Il s'en foutait comme dans l'an quarante. 

2 commentaires:

  1. Veux-tu ben me dire comment tu fais pour écrire des choses à la fois tellement pas rapport pis tellement belles?

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  2. Ahah euh.. Merci !
    J'en ai aucune espèce d'idée.. C'est comme ça, dans ma tête.

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